lundi, 28 février 2022
Allégories artistiques
Les allégories dans l'art
L'allégorie est un procédé de personnification, de matérialisation d’une idée morale, philosophique, religieuse...
Elle est conventionnelle, se rapportant à une civilisation, une période déterminée.
Bouguereau - L'Ame parentale - 1883 Voir d'autres peintures académiques
Fragonard - L'Aurore - 1755-1756
Bouguereau - Le Jour - 1884 Voir d'autres peintures académiques
Lucas Cranach l'Ancien - Allégorie de la Justice - 1537
Delacroix - La Liberté guidant le Peuple - 1830
Giuseppe Arcimboldo - Le Printemps - 1573 Voir la galerie A la manière d'Arcimboldo
Rubens - Allégorie de la Paix et de la guerre - 1629 Voir la galerie Art Baroque
Alors que Minerve, la déesse de la sagesse s’explique avec Mars, le dieu de la guerre, une femme qui symbolise la paix presse son sein pour nourrir un enfant.
Guido Reni - La Charité - 1630
Jacques Linard - Les Cinq Sens - 1638
Frans Francken II dit le jeune - Les Cinq sens - 17e s.
Gustav Klimt - Les trois âges de la femme - 1905
Caspar David Friedrich - Les âges de l'homme - 1835
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| | Dubois Jean-Pierre |
mardi, 01 février 2022
L'art au service de l'histoire
Quand l'art traite de l'Histoire, de l'Antiquité à nos jours
Voir l'exposé sur l'Art Baroque
Voir d'autres œuvres en Clair-obscur
Voir des détournements des tableaux de David
Voir d'autres œuvres de la Figuration Narrative
Le photo-journalisme
Détournement de la photo de Nick Ut Cong Huynh par Banksy
Voir l'article Les Catégories et le Genres en peinture
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| | Dubois Jean-Pierre |
jeudi, 21 février 2013
La Mort de Sardanapale
Delacroix : La Mort de Sardanapale par Élisabeth Lièvre-Crosson
Delacroix - La mort de Sardanapale
1827 - Huile sur toile - 3,92 x 4,96 m - Musée du Louvre
Le sujet se réfère à la tragédie du poète anglais lord Byron, publiée en 1821 sous le titre de Sardanapalus.
Selon la légende, Sardanapale est un roi assyrien de Ninive (VIIe siècle av. J.-C.) qui vivait à Babylone et dont le nom grec est Assourbanipal.
Delacroix résume ainsi l’histoire : "Lors de la guerre civile, sa ville est cernée. Il décide de mettre le feu à son palais et se couche sur un lit superbe au sommet d’un immense bûcher, puis donne l’ordre d’égorger ses femmes, ses pages, jusqu’à ses chevaux et ses chiens favoris. Aucun des objets qui avaient servis à ses plaisirs ne devait lui survivre."
Le tableau est une évocation de l’Orient qui fascine tout le XIXe siècle. Delacroix donne toute sa démesure à ce théâtre fabuleux.
Le peintre reprend à Rubens (XVIIe siècle) son schéma de composition baroque. Il construit son tableau sur une spirale pour créer l’illusion d’un tourbillon qui se développe en diagonale. La lumière sert de guide. Épargnant Sardanapale, celle-ci descend en faisceau le long du lit et éclaire tragiquement la scène où chaque personnage torturé se d ébat. Les forces qui s’opposent suggèrent l’affolement général. On entre, on sort, on se cabre et on se cambre. La couleur rouge domine tout. Sans peindre de flamme ni de sang, Delacroix suggère avec le rouge le bûcher, la chaleur, le massacre. Victimes entre toutes, les femmes reçoivent toute la lumière.
Lorsqu’il expose ce tableau au Salon de 1827, Delacroix crée un véritable scandale. On lui reproche le désordre, la débauche de couleur, la passion débridée. Comme tous les romantiques, Delacroix pense que l’art doit "remuer les sentiments". Pour Baudelaire, son défenseur, il est "le plus suggestif de tous les peintres." D’emblée hostile au style classique officiel, le peintre n’est pas allé en Italie copier les antiques mais en Angleterre (1825) où il a pu voir le travail sur la couleur de Constable et de Turner, qui transposent à l’huile la technique de l’aquarelle. Il utilise une matière fluide pour les fonds, une pâte épaisse pour les premiers plans et a recours au "flochetage", un procédé qui juxtapose de petites touches de couleur pure sans chercher à respecter les contours des objets. Il peint les ombres en couleurs, joue de leurs contrastes et met en pratique les observations de Chevreul.
Élisabeth Lièvre-Crosson – Comprendre la peinture – Les Essentiels Milan
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| | Dubois Jean-Pierre |