pauline boty : JP DUBS since 2006

jeudi, 24 février 2022

Marilyn, Warhol et quelques autres

Marilyn, immortel sujet d'inspiration

Sorayama - Marilyn

Benjamin Garcia - Marilyn

Thate - Marilyn - 2008

Sanuj Birla - Neon Love Pink - 2019

Sean Ward - Marilyn Monroe

Jennifer Lashbrook - Bubblegum Marilyn

David Gonzalez - Smile now

Paul Raynal - Souvenir de New York

Nemo Jantzen

Ben Heine

Fab Ciraolo - Source

Andrew Leipzig - Marylin ballet - Voir d'autres détournements d'Andew Leipzig

Ron English

Andy Warhol - Marilyn - 1964 (Pop Art)
Voir la galerie Pop Art

Andrew Leipzig - Voir d'autres détournements d'Andew Leipzig

David LaChapelle - Warhol's amanda as Marilyn - 2002

Pauline Boty - The only blonde in the world - 1963 (Pop Art)

Rotella - Marilyn - 1963 (Nouveau réalisme)

Rancillac - Marilyn - (Figuration narrative) Voir la galerie Figuration Narrative

Antonio de Felipe - Kiss for Marilyn amarilla - 2003 (Nouveau Pop)

Bernard Pras - Marilyn - 1998 - Anamorphose

Voir la galerie Pop Art

Publié dans Art du XXe siècle | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marilyn, warhol, bernard pras, rancillac, antonio de felipe, rotella, pauline boty, david lachapelle, ben heine, fab ciraolo, andrew leipzig, ron english, paul raynal, david gonzalez, jennifer lashbrook, sean ward, benjamin garcia, sanuj birlathate, sorayama | Facebook | | | | | | Dubois Jean-Pierre |

samedi, 29 janvier 2022

Pop Art

Le Pop Art, simple témoin de la société de consommation

Robert Rauschenberg - Untitled, combine painting - 1955

Le contexte du populart art

Le pop art, forme abrégée de popular art, désigne une production artistique britannique et américaine inspirée par la culture populaire entre 1955 et 1970.
Ce style, perçu comme l'art impérialiste américain, présente un constat simple de la consommation (stéréotypes, stars, nourritures, etc.).
Facilement reconnaissable, le pop art minimise l'expression personnelle, intègre l'environnement et s'exprime dans l'art, la musique et la danse.

Il constitue un véritable phénomène de société, reçoit un large accueil et se démarque de l'imagerie hermétique et des accents passionnés de l'expressionnisme abstrait.
La pratique du ready-made et du happening, prolongement des spectacles dadaïstes, place le pop art dans la lignée de Dada et le mouvement reconnaît Robert Rauschenberg comme précurseur avec sa série des combine paintings.

Les caractéristiques plastiques du Pop art

Les artistes expérimentent les procédés techniques les plus récents de l'industrie et du commerce : la peinture acrylique, le collage sur toile de matériaux étrangers à la peinture, et la sérigraphie.
La figuration s'inspire de la publicité, des magazines, de la télévision et de la bande dessinée (comics).
Les peintres ne distinguent pas le bon du mauvais goût. L'art témoigne du monde moderne quotidien des objets ménagers, de la publicité, des vedettes et du rebut.
Les peintres utilisent le cadrage frontal et les vues perspectives. Les toiles apparaissent simples et lisibles. Les personnages et les objets sont parés de couleurs vives et souvent dissonantes de la publicité et donnent une nouvelle approche de la réalité.
(Comprendre et reconnaître les mouvements dans la peinture. Page 172)

Eduardo Paolozzi - Real gold - 1949 - Voir la galerie le Collage dans l'art

Jasper Johns - Target with 4 faces - 1955

Richard Hamilton - Just what is it that makes today's homes so different, so appealing ? - 1956

Voir la galerie le Collage dans l'art

... l'approche du Pop Art est en revanche sans utopie ni espérance.
Avec un regard lucide et froid, parfois uni à un cynisme déclaré, les "popular artists" prennent acte du fait que l'artiste a perdu le monopole des images, de la création esthétique et de la Beauté.
Le monde des marchandises a indéniablement conquis le pouvoir de saturer de ses images la perception de l'homme moderne, quelle que soit sa position dans la société.
Ainsi, la distinction entre artiste et homme commun a disparu.
Il n'y a plus d'espace pour la dénonciation, le devoir de l'art est de constater, sans distinction entre humains et choses - du visage de Marilyn Monroe à la boîte de haricots, de la vignette de BD à une foule inexpressive aux arrêts d'autobus -, que tout objet acquiert ou perd sa Beauté non sur la base de ce qu'il est, mais à partir des coordonnées sociales qui déterminent ses modes d'apparition. (...)
Des BD de Lichtenstein aux sculptures de Segal, en passant par les productions artistiques d'Andy Warhol, ce qui est exposé, c'est une Beauté sérielle : les objets sont extrapolés d'une série ou déjà prédisposés à l'inclusion sérielle.
La sérialité est-elle donc le destin de la Beauté à l'époque de la reproductibilité technique de l'art ?
(Histoire de la Beauté - Sous la direction d'Umberto Eco)

Jasper Johns - Three flags - 1958

James Rosenquist - President elect - 1960-1961

James Rosenquist - I love you with my Ford - 1961

Roy Lichtenstein - Blam - 1962

Roy Lichtenstein emprunte le style pictural des bandes dessinées populaires américaines (comic strips) : couleurs criardes, procédés industriels d'impression mis en valeur (on voit la trame), onomatopées.
Il est élu "plus mauvais peintre de l'année" par la revue Vogue, ce qui illustre l'ambiguïté du pop art, Andy Warhol ayant lui-même commencé sa carrière comme graphiste publicitaire dans cette revue.
Le détournement du style BD est pourtant une trouvaille. (Télérama hors série)

Roy Lichtenstein - Taka Taka - 1962