jeudi, 03 février 2022
Magritte, la rhétorique des images
Magritte
"Chacun des tableaux de Magritte est un rébus où se jouent des figures de rhétorique, des déconstructions de signes, des ambivalences entre l'image et le mot...
Son art est fait de collages déconstructifs." Pierre Sterckx
Le jokey perdu - 1926
Les amants - 1928 Voir la galerie Le Baiser dans l'art
La tentative de l'impossible - 1928 Voir la galerie Autoportrait avec modèle
La trahison des images - 1928-1929
La condition humaine - 1935
Clairvoyance - 1936
L'appel des cimes - 1942
L'appel des sommets - 1942
Perspective II - 1950 - Détournement du tableau de Manet "Le balcon"
Les valeurs personnelles - 1952
L'Empire des lumières - 1954
"Pour moi, la conception d'un tableau, c'est une idée d'une chose ou de plusieurs choses, qui peuvent devenir visibles par ma peinture. Il est entendu que toutes les idées ne sont pas des conceptions de tableaux. il faut qu'une idée soit suffisamment stimulante pour que je m'applique à peindre la chose ou les choses dont j'ai eu l'idée.
La conception d'un tableau, c'est-à-dire l'idée, n'est pas visible dans le tableau. Une idée ne saurait être vue par les yeux. Ce qui est représenté dans un tableau, c'est ce qui est visible, c'est la chose ou les choses dont il a fallu avoir l'idée.
Ainsi, ce qui est représenté dans le tableau l'Empire des lumières, ce sont les choses dont j'ai eu l'idée, c'est-à-dire, exactement, un paysage nocturne et un ciel tel que nous le voyons en plein jour. Le paysage évoque la nuit et le ciel évoque le jour. Cette évocation de la nuit et du jour me semble douée du pouvoir de nous surprendre et de nous enchanter. J'appelle ce pouvoir la poésie."
Publié dans Art du XXe siècle | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, magritte, surréalisme, rhétorique des images, pierre sterckx | Facebook | | |
| | Dubois Jean-Pierre |