lundi, 21 février 2022
L'art des squelettes - Skeletons art
L'art des squelettes
Giovanni Martinelli - La mort arrive à la table du banquet - v.1635 Voir la galerie Vanités
Paul Delvaux - Les Grands squelettes - 1944 Voir la galerie l'expérience surréaliste
Ensor - Les masques et la mort - 1897
Robert Varlez - L'envers du décor
Laurie Lipton - Empress of death
Isabelle Dalle - Happy Bird Day
Dominique Zoladz - Une promenade funèbre - Collage Voir la galerie Collages dans l'art
Basquiat - Riding death - 1988
Paul Delvaux - Skeletons in the office - 1944 Voir la galerie l'expérience surréaliste
Paul Delvaux - La conversation - 1944 Voir la galerie l'expérience surréaliste
Witkin - Cupid and centaur - 1992
Laurie Lipton - Bone China - 2009
Vase en céramique Mixtèque - VII-IX siècle Voir la galerie l'Art précolombien
The very best of Grateful Dead
Kelley & Mouse - Grateful Dead Voir la galerie Graphisme Psyché-Pop
Posada - Fiesta de Calaveras
Hergé - Tintin - Objectif lune Voir la galerie Tintin : hors textes et grandes vignettes
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| | Dubois Jean-Pierre |
dimanche, 30 janvier 2022
Collages dans l'art
L'art du collage
Dada, surréalistes ou Pop, les collages nous séduisent, nous surprennent et nous entraînent dans des mondes inconnus.
A la faveur de rapprochements incongrus, d'accumulations, de transformations et d'associations ils créent une riche rhétorique visuelle : hyperbole, métaphore, paradoxe, anacoluthe.
Artistiques, politiques, humoristiques, parodiques... savourons ces images riches de sens et propices à de nombreuses interprétations.
Collages Dada
Hausmann - Le critique d'art - 1919
Hannah Höch - Da Dandy - 1919
Hannah Höch - The kitchen knife - 1919
Hausmann - Siegt - 1920
Hausmann - Tatlin chez lui - 1920
Schwitters - Something or other - 1922
Schwitters - Merz 601 - 1923
Schwitters - Hitler gang - 1944
Collages Surréalistes
Claude Cahun et Suzanne Malherbe (alias Marcel Moore) - Aveux non avenus - 1930
Max Ernst - Une semaine de bonté - 1934
Max Ernst - Une semaine de bonté - 1934
Jacques Prévert - Auto-rendez-vous
"Il se donnait rendez-vous à lui-même, comme à un ami, puisqu'il se tenait en amitié. Il n'arrivait pas en avance, ni en retard, mais à son heure. Chromos, chronos. Et dans le miroir, l'œil rond de l'horloge dévisageait le temps."
Jacques Prévert - Des animaux terrestres
Jacques Prévert - Janine - 1943
Jacques Prévert - Tableau de famille
Collages Pop Art
Eduardo Paolozzi - Real gold - 1949
Richard Hamilton - Just what is it that makes today's homes so different, so appealing ? - 1956
Collages Figuration Narrative
Erro - Sans titre - 1974
Voir la galerie Figuration Narrative
Collages par divers artistes
Dominique Zoladz - La cité Voir les collages de Dominique Zoladz
Créateur inconnu (Source Spacemind)
Créateur inconnu (Source Spacemind)
Joe Webb (source Mister Gutsy)
Dominique Zoladz - Rêve 2
Fred Otnes - In the garden
Fred Otnes - Historic Americans 1888 - 1987
Philippe Lemaire - Ceci n'est pas un Magritte - 1999
Denis Dubois - Bad dream Voir d'autres collages de Denis Dubois
Aditya4art - Hope
Michael Waraska
Michael Waraska
Julien Pacaud - Solemn river
Diego Maxx
Carlos Diaz - The invented landscape of Coney Island - 2008
Voir les Collages surréalistes de Denis Dubois
Voir les collages de Dominique Zoladz
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| | Dubois Jean-Pierre |
vendredi, 06 décembre 2019
La troublante poésie de Bomarzo
La série de photos consacrée au jardin de Bomarzo, de Dominique Zoladz, témoigne d'une double rencontre.
La première, formelle et magique, entre l’Antiquité étrusque et la Renaissance, à travers ces divinités, chimères et dragons, sculptés au XVIe siècle.
La seconde, esthétique, par le choc émotionnel émanant d’un lieu magique sur la sensibilité et l'imagination d'un artiste plasticien.
Car le parcours statuaire du bosco sacro, orchestré par le seigneur Orsini, est un stupéfiant lexique mythologique et symbolique.
Une merveille, dans le sens premier du mot : une miribilia, une chose étonnante et admirable, parfaitement captée dans cette série d'images.
Bomarzo - La maison qui penche
La démarche artistique de Dominique Zoladz est particulièrement sensible, révélatrice de sens.
En vérité, le créateur ne cherche pas à nous re-présenter la réalité, la perception naturelle du lieu et des objets, «l’impression», mais plutôt le phénomène mental secondaire, son «souvenir».
Ainsi, nous errons dans le labyrinthe des réminiscences de l’artiste.
En nous, d’obscures forces agissent et stimulent nos émotions.
Au fil de nos visions, notre esprit effectue un travail secret et suggestif. Avec une économie de moyens maîtrisée, Dominique Zoladz illustre à la lettre les propos de Kandinsky : «En général, la couleur est un moyen d’influencer l’âme de manière directe.»
Bomarzo - La nourrice
Les conventions, notre culture, nous ont conditionné à regarder l'objet photographique comme une représentation de la réalité : image réelle, évidente, univoque, fait irrécusable.
Or, face à ces «pictographies», nous sommes mystifiés !
Notre œil est trompé. «Combien d’hommes profondément distraits pénétrèrent dans des trompe-l’œil et ne sont pas revenus.» (Jean Cocteau)
En choisissant une technique de colorisation éminemment subjective, le créateur a opté pour une idéalisation,une théâtralité. Il joue de l’équivoque du noir et blanc de la photo et des encres colorées pour créer chez l’observateur une sensation curieuse, un hiatus de la perception, des aller-retours “réalité-illusion”, débouchant sur un phénomène de “relief” et de “profondeur”.
À l’objectivité de l’appareil photo, le plasticien a juxtaposé par la colorisation son affectivité et son doute.
Nous sommes, me semble-t-il, en présence d’une approche esthétique baroque, hautement ambiguë, du latin ambigere, “être en discussion avec soi-même”.
Jean-Pierre Dubois
Bomarzo - L'éléphant d'Hannibal
Bomarzo - L'éléphant et le légionnaire
L'album Bomarzo sur le site de Dominique Zoladz
Voir la galerie Mémoires murales : photos de Dominique Zoladz
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| | Dubois Jean-Pierre |
vendredi, 10 mai 2013
Etymologie : le palimpseste
Dominique Zoladz - Vintimille Voir la galerie photos
Le palimpseste désigne un manuscrit sur parchemin dont on a fait disparaître l'ancienne écriture, pour écrire de nouveau.
Le terme qui date du XVIe siècle provient du latin palimpsestus lui-même issu du grec palimpsêsto, "gratté de nouveau".
Palin : "à nouveau" et Psân :"s'en aller en poussière, racler". Les moines copistes médiévaux ont abondamment utilisé cette méthode.
Le parchemin étant coûteux, ils "recyclaient" d'anciens manuscrits pour y copier de nouveaux textes. La technique consistait à effacer l'ancien parchemin en le frottant avec une pierre ponce.
Ce faisant, ils détruisirent de nombreux écrits et témoignages antiques.
Dans son livre Les nourritures affectives, Boris Cyrulnik utilise l'image du palimpseste pour rendre compte du fonctionnement de notre mémoire.
En effet, dans notre cerveau, des souvenirs recouvrent d'autres souvenirs et notre histoire ressemble finalement à des strates de mémoires enfouies et endormies. Un événement ou une émotion peut faire resurgir à la surface de notre conscience un souvenir ancien et oublié.
Pour illustrer ce fait, Boris Cyrulnik cite ce passage extrait d'Un mangeur d’opium de Charles Baudelaire (p 451-453).
"Qu’est-ce que le cerveau humain sinon un palimpseste universel et naturel ? ... Oui, lecteur, innombrables sont les poèmes de joie ou de chagrin qui se sont gravés successivement sur le palimpseste de votre cerveau, et comme les feuilles des forêts vierges, comme les neiges indissolubles de l’Himalaya, comme la lumière qui tombe sur la lumière, leurs couches incessantes se sont accumulées et se sont, chacune à son tour, recouvertes d’oubli. Mais à l’heure de la mort, ou bien dans la fièvre, ou par les recherches de l’opium, tous ces poèmes vont reprendre de la vie et de la force. Ils ne sont pas morts, ils dorment... Les profondes tragédies de l’enfance... vivent toujours cachées, sous les autres légendes des palimpsestes. La passion et la maladie n’ont pas de chimie assez puissante pour brûler ces immortelles empreintes."
Dominique Zoladz - Rome Voir la galerie photos
Dominique Zoladz - Venise Voir la galerie photos
Dominique Zoladz - Vintimille Voir la galerie photos
Robert Rauschenberg - Erased de Kooning - 1953 - Wiki
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| | Dubois Jean-Pierre |
mardi, 12 février 2013
La Peau du Temps

Le rêveur
Avec cette série, Dominique Zoladz franchit une étape décisive dans son vocabulaire plastique.
Il se libère de ses amarres photographiques et nous propose des créations apatrides. Souvenons-nous des éclaboussures colorées de ses Mémoires Murales. Beaucoup s’interrogeaient : peinture ou photo ?
Avec Bomarzo, l'origine photographique ne faisait aucun doute mais la colorisation du noir et blanc créait une équivoque de la perception ; une troublante poésie selon les mots de l’artiste.
La Peau du Temps, quant à elle, rompt radicalement avec la représentation photographique.
Ces images sont autonomes et leur "cuisine" importe peu. Pour qui connaît le parcours de Zoladz, cette série est le prolongement logique d'une démarche artistique entamée depuis près de 20 ans.
Nous y retrouvons sa trinité adorée : temps, pierre et couleurs.
Confirmant ses précédentes recherches, l’artiste poursuit une démarche esthétique empreinte de baroquisme.
J’entends par là, profusion et ambiguïté. Profusion, c'est-à-dire prodigalité de signifiants.
A contre-courant d’un minimalisme "rabougri", Zoladz prend le risque de nous offrir, dans chacune de ses œuvres, une richesse de formes et de couleurs. Quant à l’ambiguïté, retenons l’étymologie ambigere, "être en discussion avec soi-même".
Et, les images de Zoladz résonnent et raisonnent avec notre mémoire.
Perception, réminiscences, remue-méninges… le décodage nous appartient. Don précieux que cette liberté d’interprétation.
En fait, avant d’être un photographe ou un plasticien, Dominique Zoladz est un poète, un artisan doué d'un rare savoir-voir.
Pour preuve, ses tous premiers travaux : des collages parfois surréalistes, toujours poétiques. Fidèle à sa vision métaphorique, ses créations récentes dégagent une poésie fragile comme des fresques anciennes.
Une peau du temps sur le point de tomber en poussière, de tomber en oubli. Icônes évanescentes…
A propos de la fascination de l'artiste pour la statuaire, ce texte de Grégory de Sand apporte un écho. "La beauté, nous ignorons ce qu'elle est, les bibliothèques regorgent de livres qui tentent d'apporter la réponse.
Mais nous nous heurtons à une grâce de marbre qui, malgré les traces d'usure, nous contemple depuis la nuit des temps et suggère en nous le début de la réponse.”
Probablement, Zoladz recherche t-il aussi la solution à l’énigme de la beauté. Sa réponse, suggérée et provisoire, est toute en générosité sincère.
J’emprunterai, pour conclure, ces quelques mots à Christian Bobin : "Parler de peinture ce n’est pas comme parler de littérature. C’est beaucoup plus intéressant. Parler de peinture c'est très vite en finir avec la parole, très vite revenir au silence”.
Un silence contemplatif.
Voir l'album La Peau du Temps.
Voir le blog de Dominique Zoladz.
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| | Dubois Jean-Pierre |
mardi, 02 août 2011
Zoladz : Château d'Eze ruiné
Photographies argentiques de Dominique Zoladz.
Images de ruines, vision méditative, allégorie d'une irréversible entropie.
Prétexte à un jeu plastique de plans creusant l'image, dédale d'ombres et de lumières, d'espaces intérieurs et extérieurs.
Dialogue des pleins et des vides, des courbes et des droites dans des compositions au géométrisme rigoureux.
Et pour paraphraser Chateaubriand : Vanité des grandeurs humaines parmi ce château dévasté...
Voir la galerie Messages de ruines
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| | Dubois Jean-Pierre |